Oui à l’immunité collective, non à la régression sociale et humaine! ⤵️
Vaccination et pass sanitaire, point d’équilibre irréalisable ?
Après une semaine intense de débats à l’Assemblée nationale et au Sénat, les deux chambres parlementaires sont tombées d’accords sur le projet de loi sur le pass sanitaire.
Ce projet de loi comporte plusieurs règles, comme celles de présenter le pass sanitaire pour les visiteurs se rendant à l’hôpital, pour aller aux restaurants et dans les bars, pour des voyages longs en avion ou en train (TGV et intercités), en bus. Mais dans les métros, pas de pas sanitaire. Tout ceci est encore incohérent, et c’est cela qui alimente également la colère de la population.
Ce projet de loi entrera en vigueur une fois que le Conseil Constitutionnel l’aura examiné le 5 août prochain.
L’UDT est claire dans sa position : respectueux du choix de chacun quant à la vaccination, nous ne tolérerons pas que des citoyens n’aient plus le droit d’accéder à certains services usuels dès lors qu’ils ne sont pas vaccinés ou qu’ils ne présentent pas de test PCR négatif.
De plus, l’avenir de nombre de salariés se retrouve compromis. Dès lors qu’un travailleur n’aura pas de pass sanitaire à l’échéance fixée par le gouvernement,le 30 août, ce travailleur n’aura pas de salaire. Régression sociale, injustice sociale, contre cela, nous nous dressons également.
La bataille contre le virus ne peut pas uniquement être remportée par la seule carte de la vaccination. Commençons par le réarmement de nos hôpitaux et moyens matériels et en effectifs, puis par l’installation de filet ultraviolet dans les lieux fréquentés pour tuer toute sorte de bactérie, l’installation de purificateurs d’air dans les milieux clos.
Mais pour faire cette politique, la liberté que la France doit retrouver, c’est celle de son indépendance. Dans bien des domaines, l’indépendance est la clef de la solution. Indépendance industrielle, indépendance médicale et pharmaceutique, c’est indispensable pour que chaque pays puisse se protéger, se défendre sans être dépendant d’un autre.
Ainsi, le fait de ne pas avoir eu de cap, ni de vision dans ce domaine a accentué un climat de défiance envers tout ce qu’instaure le pouvoir politique. De même qu’après avoir envoyé les soignants sans protections au printemps 2020, risquant leur vie, et les contraindre maintenant à se faire vacciner, cela passe mal.
L’UDT reste aux côtés de l’UPF dans le combat pour la dignité humaine et la préservation des libertés publiques.
Le pass sanitaire a été voté -comme on pouvait s’y attendre- par la majorité parlementaire godillot de Macron. Au-delà de cela, nous ne pouvons qu’être stupéfaits de constater que seulement 231 députés sur 577 étaient présents pour les débats concernant un sujet aussi important que celui de nos libertés ! L’opposition a déserté, le groupe socialiste ne comptait que 7 députés présents sur 29 ! Si la démocratie est négligée par les Français dans les urnes, elle l’est tout autant par ceux qui sont censés représenter le peuple au parlement ! Ne nous étonnons pas si un régime autoritaire s’installe dans notre pays et si l’opposition à venir se fera dans les rues !
En dehors de la discrimination sanitaire qui a été votée, n’oublions pas les mesures anti-sociales et réactionnaires qui ont été adoptées et celles qui le seront prochainement : licenciement de ceux qui refusent le pass sanitaire dans certains secteurs professionnels, retraite à 64 ans etc…
Le combat pour la liberté et la justice sociale ne fait que commencer ! Etant donné l’état de la supposée opposition de gauche, une recomposition politique et un Rassemblement Populaire de tous les défenseurs des valeurs républicaines et sociales sont plus que vitaux !
Le peuple français a perdu une bataille mais il n’a pas perdu la guerre !
– 19/12/1958 : 50 ordonnances sur le logement, les loyers, la construction et l’aménagement du territoire – 31/12/1958 : Création des ASSEDIC – 05/01/1959 : Protection de l’enfance en danger – 06/01/1959 : Obligation scolaire jusqu’à 16 ans – 07/01/1959 : intéressement des travailleurs – 06/02/1959 : Ordonnance instituant l’Epargne-crédit pout le logement – 14/05/1959 : Loi programme d’équipement sanitaire et social – 22/06/1959 : Réorganisation du Conseil Economique et Social – 31/07/1959 : Loi relative à la promotion sociale – Septembre 1959 : Loi « Debré » sur le financement des écoles privées – 02/06/1960 : Prémices de la décentralisation ! Décret créant 21 régions économiques – 09/07/1960 : Décret sur la construction des autoroutes à péages – 27/12/1960 : Loi sur le reclassement professionnel des mutilés de guerre – 21/01/1961 : Création de l’assurance maladie agricole – 29/11/1961 : Loi sur l’aide aux rapatriés d’Algérie – 04/08/1962 : Création des MDC (Maison De la Culture) par André Malraux – 29/12/1962 : Instauration de la quatrième semaine de congés payés – 31/07/1963 : Création de l’AES pour les mineurs infirmes (Allocation d’Education Spéciale) – 18/12/1963 : Loi instaurant le Fonds National de Solidarité pour l’Emploi – 1963 : Création des CES (Collège d’Enseignement Secondaire) – 1964 : Refonte de la tutelle et de l’administration des biens des mineurs – 12/07/1965 : Loi reconnaissant « l’Amendement Vallon », sur l’actionnariat des salariés – 13/07/1965 : Loi réformant le régime matrimonial. Cette loi renforce l’égalité entre homme et femme au sein du foyer. Elle donne à la femme mariée la possibilité d’ouvrir un compte bancaire en son nom propre, et n’a plus besoin de l’autorisation de son mari pour exercer une profession séparée. – 10/03/1966 : Mise en place des « Contrats de Programme », les industriels s’engagent pendant 5 ans à une stricte discipline en matière de prix – 18/06/1966 : Loi « Grandval » renforçant les pouvoirs des comités d’entreprise – 11/07/1966 : Loi réformant l’adoption, elle peut désormais etre demandée par des couples non mariés ou toute personne célibataire agée de plus de 35 ans – 12/07/1966 : Création du régime d’assurance maladie-maternité pour les non salariés – 24/07/1966 : Loi sur la réforme du droit des sociétés commerciales (500 articles) – 1966 : Réforme du régime des faillites des entreprises – 03/12/1966 : Première loi d’orientation et de programmation sur le développement de la formation professionnelle et de la promotion sociale – 22/12/1966 : Loi instaurant une assurance obligatoire des exploitants agricoles pour les accidents du travail et de la vie privée – 30/06/1967 : Loi foncière visant à organiser les villes et à régulariser le marché foncier – 13/07/1967 : Création de l’ANPE (Loi Chirac), allocation de conversion et garantie de ressources aux chomeurs – 17/08/1967 : Obligation de la Participation des salariés dans les entreprises d’au moins 100 salariés – 14/12/1967 : Loi « Neuwirth » légalisant la contraception – 1968 : Loi « Capitant » sur les statuts de l’entreprise et des services judiciaires – 25/10/1968 : Loi d’orientation de l’enseignement supérieur, créant le BAC technologique et instaurant la participation des étudiants dans les organes de gestion des universités – 19/12/1968 : Loi reconnaissant l’exercice du droit syndical dans l’entreprise – 21/03/1969 : Publication de la liste des entreprises nationales qui appliqueront l’intéressement des personnels aux fruits de l’expansion
A la bonne heure ! Nous sommes bien vivants ! Il n’est que de nous voir pour être sûr que notre peuple n’est aucunement disposé à terminer sa carrière. Il n’est que de nous voir pour, discerner où les travailleurs mettent aujourd’hui leur espérance. La masse immense que voilà prouve aux insulteurs qu’ils perdent l’argent qu’on leur donne et, aux couards, qu’en dépit de leur neurasthénie, rien n’est perdu pour la France.
Ah ! certes, nous connaissons les peines et les soucis de tant de gens et de familles. Nous entendons la rumeur d’alarme qui retentit dans l’univers. Mais, si nous sommes lucides, nous sommes également résolus. Pourquoi? Parce qu’à travers les obstacles nous avons choisi notre route. C’est celle qui monte et va tout droit. Au fond, depuis dix ans et plus, nous sommes, nous, ceux qui ne veulent pas que la France donne sa démission.
Mais d’autres, hélas ! y consentent. D’abord, les malheureux pour qui notre pays ne doit être que l’un des domaines du Kremlin. Mais aussi, certains Français qui doutent de la France : « C’en est trop ! chuchotent ceux-là. Nous sommes maintenant tombés trop bas pour pouvoir remonter la pente. Prenons-en notre parti ! A l’intérieur ne touchons à rien, de peur que tout ne s’écroule. A l’extérieur, faisons ce que demandent les étrangers les mieux pourvus. Ainsi pourrons-nous, peut-être, ménager nos chances de vivoter. Et, si la patrie doit mourir, tâchons au moins que sa mort soit douce!»
Oui, voilà ce que murmurent les pleurnichards du renoncement. Il faut dire que l’impuissance du régime ne leur fournit que trop d’arguments. Inversement, ce régime lui-même invoque l’atonie ambiante pour justifier sa médiocrité. Inutile de chercher ailleurs les causes de cette maladie d’abandon qui, naguère, malgré la valeur de certains des hommes au pouvoir et beaucoup d’efforts accomplis par la nation, nous fit lâcher les gages que nous avait valus la victoire de 1918, nous empêcha d’établir jamais, ni l’harmonie sociale, ni l’équilibre financier, figea notre défense dans la ligne Maginot, nous conduisit à Munich, détourna le dernier Gouvernement de la Troisième République, aux jours tragiques de 1940, de poursuivre la lutte dans l’Empire et aboutit, enfin, à l’effondrement et à la capitulation.
Nous incarnons, nous autres, le contraire de cette politique du perpétuel recul. C’est parce que, dans l’extrémité, nous pûmes rendre à la nation confiance en elle-même, conduire son effort avec autorité et commencer la rénovation, que la guerre fut gagnée, que le pays fut redressé, que la liberté et l’ordre furent restaurés. Mais, à peine cela était-il fait, qu’on vit le régime des partis se rétablir contre nous, trompant d’abord le pauvre monde par des programmes et des prospectus, pour s’engluer ensuite dans une stagnation lamentable. Et, comme ses clans et ses groupes se sentent désormais condamnés, ils achèvent de se coaguler dans le conservatisme des sièges et des places.
On comprend donc très bien pourquoi nous, qui voulons la France agissante et indépendante, trouvons devant nous deux catégories d’opposants. D’un côté, ou, comme on eût dit jadis, « à notre gauche », les séparatistes. De l’autre côté, ou, « à notre droite », la coopérative de conservation politicienne et sociale qui, pour le moment, s’appelle : Troisième Force. Je ne commettrai certes pas l’erreur ni l’injustice de mettre sur le même plan les opposants des deux espèces. Les premiers sont les ennemis de l’État. Les seconds ne font que lui nuire. Mais les uns, comme les autres, font obstacle au redressement. Il en est ainsi, d’abord pour ce qui concerne la question principale, celle qui est au fond du drame de notre siècle, je veux dire la question de la condition ouvrière.
Un jour, la machine a paru. Le capital l’a épousée. Le couple a pris possession du monde. Dès lors, beaucoup d’hommes, surtout les ouvriers, sont tombés sous sa dépendance. Liés aux machines quant à leur travail, au patron quant à leur salaire : ils se sentent moralement réduits et matériellement menacés. Et voilà la lutte des classes ! Elle est partout, aux ateliers, aux champs, aux bureaux, dans la rue, au fond des yeux et des âmes. Elle empoisonne les rapports humains, affole les États, brise l’unité des nations, fomente les guerres.
Car, c’est bien la question sociale, toujours posée, jamais résolue, qui est à l’origine des grandes secousses subies depuis trente-cinq ans. Aujourd’hui, c’est la même question, toujours posée, jamais résolue, qui pousse le monde vers un drame nouveau. C’est elle qui fournit de prétextes la tyrannie qui s’étend sur les deux tiers de l’Europe et de l’Asie. C’est elle qui, chez nous, procure aux séparatistes tant de concours désespérés. C’est elle qui empêche la prospérité de prendre son essor pour adoucir les misères humaines. Ah ! les pays libres peuvent bien déployer leur propagande et se ruiner en armements, l’épée, de Damoclès demeurera suspendue tant que chaque homme ne trouvera pas dans la société sa place, sa part, sa dignité.
Eh bien ! Nous voulons cela ! D’autres peuvent le caricaturer, nous sommes les seuls à pouvoir le faire. C’est l’Association des hommes, de leurs intérêts, de leurs capacités, que nous entendons bâtir. Ce sont des sociétaires, et non des adversaires, qui, selon nous, doivent assurer ensemble la marche des entreprises. Ce sont des contrats, établis en vue du meilleur rendement et assurant à chacun sa part des bénéfices, qui doivent remplacer aussi bien le dirigisme des prix et salaires que le système de ces conventions qui ne sont que des armistices. En raison de tout ce que la France a souffert et de tout ce qui la menace, nous avons décidé, nous, de réaliser cette réforme. Nous y appelons le peuple français. Il nous faut, pour y réussir, vaincre les séparatistes qui ne veulent pas que les plaies soient guéries. Il nous faut aussi faire liquider par le pays la coopérative qui étale maintenant son impuissance au milieu de l’angoisse ouvrière, des affaires ralenties, des grèves pourrissantes, des conciliations .avortées, et pour qui le mouvement serait une mortelle catastrophe.
Nous avons choisi, nous, une fois pour toutes pour le présent et l’avenir. N’est-ce pas ? les jeunes, qui m’entendez !
Mais nous savons bien, nous autres, que l’indépendance, la rénovation exigent un régime capable de mettre en oeuvre l’État et de conduire la nation. C’est le contraire, bien entendu, qu’ont réalisé et que maintiennent contre nous les séparatistes, unis pour cela aux coopérateurs de la conservation. Les premiers, en effet, jugent que ce système de confusion favorise leurs entreprises. Les seconds s’accrochent à une bâtisse où s’abritent les jeux, intrigues, vanités, qui font la vie des partis. Nous voulons, nous, arracher les Pouvoirs publics à la discrétion des chapelles, faire en sorte que le Gouvernement, le Parlement, la Justice, soient séparés et, par conséquent, responsables chacun pour son compte, avec, au-dessus d’eux, un arbitrage national qui puisse recourir au pays. Nous voulons que notre peuple se rassemble pour son salut, au lieu de se laisser diviser et subdiviser par des fractions dont les querelles l’épuisent, servent ses adversaires et ne nourrissent que les partisans.
Hier, tandis que la France, opprimée par l’invasion et étouffant sous l’humiliation, entendait les voix du parti pris, du mensonge, du renoncement, retentir à tous les échos, moi-même et mes compagnons n’avons jamais cessé de dire : « Rien ne compte, excepté de vaincre. Il n’y a qu’une route à suivre, celle du combat ! » Quant à nous, à aucun moment, nous ne fîmes autre chose que d’agir pour y réussir sans concéder en rien à la mollesse, ni au désespoir. Nous étions peu, au départ. Mais, à mesure des événements, combien de Français nous rallièrent de corps ou d’âme, y compris beaucoup de ceux qui, d’abord, nous avaient négligés ou même combattus ! A la fin, par la voix de Paris criant sa joie sur les Champs-Élysées, la nation tout entière devait nous donner raison.
Aujourd’hui, dans le tumulte d’un monde en fusion, au milieu de tant d’appels à la haine ou à la faiblesse, parmi tous les intérêts opposés et embrouillés, moi-même et mes compagnons disons au pays : « Rien ne compte excepté de renaître. Rétablir l’unité, avant tout par l’harmonie sociale ; maintenir l’indépendance ; bâtir l’État qu’il nous faut avec sa force et sa justice. C’est le salut ». Et nous marchons vers le but, sans nous en laisser détourner par aucune combinaison. Nous sommes sûrs qu’à la masse des Français qui nous a déjà rejoints s’ajoutent, pas à pas, beaucoup de ceux qui, d’abord, ne nous entendirent pas ou refusèrent de nous suivre.
Travailleurs ! C’est avec vous, d’abord, que je veux bâtir la France nouvelle. Quand encore une fois, ensemble, nous aurons gagné la partie, en dépit des excitations des destructeurs et des intrigues des diviseurs, on apercevra tout à coup une nation joyeuse et rassemblée où, je vous en réponds, vous aurez votre digne place. Alors, on verra sortir, des voiles qui le cachent encore, le visage radieux de la France !