Billet d’actualités : Assurance chômage : la poudrière sociale risque de s’embraser.

Jeudi 17 novembre, quatre ans jour pour jour après l’émergence du mouvement des gilets jaunes, le Parlement a adopté définitivement le projet de loi sur l’assurance-chômage, présenté par Olivier Dussopt, ministre du Travail.

Une adoption sous réserve de la décision du Conseil Constitutionnel, saisi par les députés de la NUPES, qui estiment que la loi va à l’encontre des principes de fraternité et d’égalité entre les salariés et le droit syndical.

En effet, ce projet stipule tout abandon de poste serrait considéré comme une démission.

Outre cela, ce texte indique qu’à partir du 1er février, le gouvernement va réduire de 25% la durée d’indemnisation des chômeurs. Cette réforme semble temporaire et ne toucherait pas aux conditions d’accès à l’indemnisation, ni au montant.

L’objectif de cette réforme est d’atteindre les 5% de taux de chômage en 2027.

Concrètement, quand le chômage baisse, la durée d’indemnités sera abaissée, pou réduire la tension sur le marché du travail. Telle est la méthode retenue, méthode inspirée plus ou moins du système étatsunien.

Encore une fois, un acquis social est attaqué car on trouve le système social français est trop généreux, contrairement au système anglo-saxon, pris en exemple. La politique antisociale de la Macronie s’illustre encore, le «nouveau monde» qu’ils nous disaient….

Mais si cette réforme de l’assurance-chômage ne passerait pas à côté des vrais problèmes ?

Pour lutter contre le chômage, la solution ne se trouve pas dans ce durcissement de l’assurance chômage, mais dans un patriotisme économique qui consisterait à :

Valoriser les filières industrielles, manuelles.

Privilégier les produits français eu européens.

La relance de la Participation des travailleurs au sein de leur entreprise, au niveau des décisions, des capitaux et des bénéfices.

Un protectionnisme sur nos productions, sur tous les secteurs économique pour préserver les intérêts de la France.

Taxation des produits rentrants.

Taxation de l’ingénierie financière.

Mise en place d’une TVA sociale qui viserait à diminuer les cotisations sur les salaires, augmenter le taux de TVA qui viendrait directement financer cette baisse de charges sociales.

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Rachat des Turbines Arabelle, une gabegie financière

Le gouvernement s’est réjoui du rachat de la partie nucléaire de Général Electric par EDF.

Mais il a tort de se réjouir.

Premièrement, il ne faut pas oublier qui a été le grand fossoyeur d’Alstom,…qui n’était autre que Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie sous le mandat du président François Hollande.

Les turbines Arabelle de Belfort ont été vendues en 2015, puis rachetées à prix d’or sept ans plus tard, quel gâchis !

Les gaullistes ont toujours martelé que les fleurons,qui font le génie de la France, doivent être protégés.

De plus, Général Electric a en sa possession les brevets de fabrication.
Notre savoir-faire va donc être copié, les États-Unis vont pouvoir concurrencer la France dans un autre domaine.

Les États-Unis qui ne nous font aucun cadeau. Dernièrement, la Pologne a préféré s’entendre avec le groupe étatsunien Westinghouse plutot qu’avec EDF pour la construction de la première centrale nucléaire du pays.

Nous en avons assez de voir la France se faire cocufiée par ses soi disants alliés et mal protégée, mal défendue par ses gouvernants qui ne sont que de piètres gestionnaires court-termistes.

11 novembre 2022…

Nous sommes le 11 novembre 2022, nous célébrons le 104ème anniversaire de la signature de l’Armistice dans la clairière de Rethondes, près de Compiègne dans l’Oise.

Cet armistice mettait fin à de terribles combats, à ce conflit meurtrier qui durait depuis quatre ans, ayant déchiré des vies, meurtri des familles entières.

Jamais nous ne devrons oublier le sacrifice de «Ceux de 14».
Grâce à nous, faisons en sorte que ces Hommes restent dans l’immortalité.

Nous ne pouvons pas ignorer ceux qui combattirent, qui tombèrent à Verdun, dans la Somme, au Chemin des Dames, en Artois, dans la bataille de la Marne… et dans nos colonies africaines.

Car c’est notre rôle de faire en sorte que ces soldats ne tombent pas dans l’oubli.

C’est cela l’Histoire mais c’est aussi cela la politique. C’est le rassemblement, c’est la transmission.

L’Histoire politique, c’est ce qui permet à ces événements dramatiques, et d’autres, de ne jamais tomber dans l’ignorance.

L’Histoire politique, c’est se souvenir pour ne jamais perdre de vue ces événements déchirants de notre pays.

L’amnésie ne peut être présente devant cet épisode historique, comme tant d’autres, car dans le cas contraire, ce serait une descente symbolique d’une Nation, vers la décadence…

Aujourd’hui, souvenons-nous.
Aujourd’hui, rappelons-nous.
Aujourd’hui, rassemblons-nous.

Vive la France !