Âge légal, âge légal, âge légal, et si on causait autrement ?
A la veille d’une troisième journée de grèves et de manifestations dans le pays, journée d’actions que nous soutenons, le gouvernement reste ferme sur sa ligne.
Pendant que tout le monde s’oppose au report de l’âge de départ à la retraite à 64ans,que certains parlementaires jouent la carte de l’obstruction dans l’hémicycle, l’UDT a réfléchi à des propositions de bon sens et les fait savoir dès aujourd’hui :
- ne plus parler en âge minimum de départ mais en années minimales de cotisations,parfois fluctuantes en rapport avec le nombre de cotisants.
Nous partirions sur une base de 40 années de cotisations, minimales, avec à la clef minimum 1600euros de pension.
Mais, il y aurait une différence entre la personne qui commencerait à 25ans et une autre à 30ans.
C’est pourquoi il faudrait penser à des aménagements, presque métier par métier.
- relancer par l’emploi avec entre autres la revalorisation des filières professionnelles, une meilleure insertion des « seniors » dans la vie active.
- avoir des emplois bien rémunérés qui rendraient les postes plus attractifs.
Une meilleure rémunération qui entraînerait une relance par la consommation.
Il ne faut pas non plus que la hausse des salaires et des retraites entraîne une hausse vertigineuse de l’inflation,déjà très haute.
Ainsi, baisser les charges sur les entreprises est impératif, taxer les spéculations est primordial, de même que s’attaquer a certains privilèges abusifs en politique.
- la création d’un observatoire pour déterminer les critères de pénibilité pour chaque métier.
En définitive, si le gouvernement souhaite légitimer sa réforme, il doit passer par la voie la plus démocratique qui soit, celle du référendum.
Encore faut-il qu’il y ait une participation importante à ce vote…