
La pression populaire peut-elle faire renoncer le gouvernement à instaurer cette réforme des retraites ?
Depuis le 19 janvier, la population se mobilise massivement contre ce projet de réforme des retraites, qui entre dans sa phase terminale à l’Assemblée nationale, la semaine prochaine, sauf obstruction parlementaire.
Hier, le mardi 7 mars, entre 1,3 et 3,5 millions de Français ont manifesté. C’est la plus importante mobilisation sociale depuis 2010 !
Les syndicats, que l’on croyait éteints depuis le mouvement des « Gilets Jaunes » réussissent encore à mobiliser.
Les « stratèges » du bloc noir sont les idiots utiles de la Macronie, étaient encore présents, à Paris, Nantes ou encore à Lyon. En ternissant l’image des manifestations, le soutien populaire pourrait s’étioler.
Mais nos concitoyens ne sont pas bêtes, car ils voient que l’ensemble des manifestations sur le territoire se sont plutôt bien déroulées.
Les agitations stériles sont le produit d’éléments radicaux qui sont présents dans le simple but d’en découdre avec les forces de l’ordre,que nous soutenons.
La ferveur populaire doit faire plier le gouvernement, doit le faire renoncer à mettre en œuvre son projet mortifère.
Même des petites et moyennes villes, d’ordinaire calmes pendant une mobilisation sociale, se mobilisent ! La désapprobation de la réforme des retraites est là !
Le gouvernement doit l’entendre ! Mais en face, nous avons des gouvernants imbus de leur personne, suivant les impératifs bruxellois.
Comme nos amis de l’UPF, dont nous sommes l’aile gauche, nous appelons le gouvernement à jouer le jeu du dialogue social…un dialogue authentique.
Car avant de penser âge de départ à la retraite, pour se caler sur les autres pays européens, pourquoi ne pas penser plutôt en années de cotisations, qui pourraient être fluctuantes selon le nombre de cotisants ?
Pourquoi ne pas penser souveraineté industrielle, qui permettrait de relocaliser les productions et recréer de la richesse en France ?
Telles sont les pistes d’une réforme des retraites de bon sens, voulue par les gaullistes de gauche.
Le Bureau national de l’UDT.